Maroc : Débat approfondi du PLF 2018 entre le patronat et le département des finances
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Benchaâboun, ont échangé mercredi sur le projet de loi de Finances (PLF) 2019.
Cette rencontre a connu la participation d’une part, des chefs d’entreprises membres de la CGEM qui sont venus nombreux et, d’autres part, le ministre et plusieurs de ses directeurs (Impôts, Douane, DEPP, Office des changes, Trésor), pour des échanges ayant porté sur les multiples facettes du PLF 2019, actuellement en discussion au Parlement.
Le ministre Mohamed Benchaâboun a fait noter que la relance de l’investissement et l’appui particulièrement aux PME et TPE, constituent l’une des priorités du projet de loi de Finances.
Pour étayer son propos, l’argentier du Royaume a cité quelques mesures phares du PLF 2019, tout en invoquant un contexte marqué par des contraintes sociales.
Les deux parties ont également débattu des problématiques sectorielles ou spécifiques concernant, entre autres, le BTP, les start-up, le coût du travail et la réception des marchés.
Pour le patronat marocain, il y a nécessité de revenir à la normalité dans le règlement des arriérés de l’État envers les entreprises privées. Le président de la Confédération, Salaheddine Mezouar, a notamment insisté sur la nécessaire exemplarité de l’État en matière de relations commerciales.
Aussi, Mezouar a appelé à une réforme de la fiscalité reposant sur des principes de neutralité de la TVA, d’équité et d’encouragement de l’investissement productif.
Le président de la CGEM et le ministre ont convenu d’organiser des Assises sur la fiscalité au courant du premier semestre de 2019. Des Assises qui devraient consacrer une réforme à inscrire dans une loi de programmation fiscale afin de donner de la visibilité aux acteurs économiques et réinstaurer la confiance.