La Tunisie opte pour un réseau intelligent de distribution d’électricité
La Tunisie et la France ont signé en fin de semaine dernière, une convention de coopération bilatérale portant sur la création en Tunisie d’un réseau intelligent de distribution d’électricité.
Ce contrat de financement d’une valeur estimée à 120 millions d’euros, a été paraphé par le directeur de l’Agence française pour le développement (AFD) en Tunisie, Gilles Chausse et le ministre tunisien de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari.
Parmi les objectifs escomptés par la réalisation de ce projet figurent l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau d’électricité, outre le contrôle de la demande en énergie, tout en augmentant la rentabilité commerciale de la Société tunisienne d’électricité et gaz (STEG) via un nouveau système de facturation et un taux d’extraction amélioré.
«Le projet fait partie des priorités sectorielles dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, visant à renforcer l’efficacité énergétique pour ainsi contrôler la demande et à contribuer à la réalisation de l’engagement de réduction des émissions de carbone de 41% d’ici 2030», a indiqué Laadhari.
Le ministre tunisien a mis en exergue l’importance de ce projet compte tenu de son potentiel de développement dans le domaine de l’énergie électrique, en particulier au niveau des services fournis et du contrôle de la demande, en plus des opportunités qu’il offrira dans le domaine de l’environnement.
«Tout cela s’inscrit dans le cadre de l’engagement de la Tunisie à réduire ses émissions de carbone de 41% à l’horizon 2030, en plus d’aider la STEG à augmenter ses revenus commerciaux en adoptant un nouveau système de facturation avancée et d’extraction améliorée», a précisé le ministre Laadhari.
Chausse a laissé entendre, pour sa part, que le projet constitue une étape importante pour le développement futur du secteur énergétique en Tunisie et l’amélioration de son efficacité.
Notons, par ailleurs, qu’un don français de 10 millions d’euros à la Tunisie, a aussi été conclu à cette occasion, au titre d’une assistance technique pour mener à bien le projet.