Maroc : Changement climatique et énergies renouvelables au cœur d’un Forum à Laâyoune 

Maroc : Changement climatique et énergies renouvelables au cœur d’un Forum à Laâyoune 

Les travaux de la troisième édition du Forum Maroc-États insulaires du Pacifique, qui ont débuté le 26 février dernier à Laâyoune, sous le signe de «la consolidation des liens de coopération et de la promotion de la prospérité partagée», seront clôturés ce vendredi.

L’édition 2020 du Forum Maroc-États insulaires du Pacifique, a permis d’engager une réflexion profonde sur les défis liés au changement climatique, à la promotion des énergies renouvelables et à la concrétisation des Objectifs du développement durable (ODD).

Pour les organisateurs, cette troisième édition se veut donc la concrétisation des idéaux et valeurs que sous-tend une coopération Sud-Sud, fédérant les synergies entre le Royaume et les États insulaires du Pacifique dans le cadre de partenariats de coopération économique et commercial gagnant-gagnant.

Le Forum de Laâyoune é été également l’occasion d’approfondir une coopération multidimensionnelle entre le Maroc et les États insulaires du Pacifique, dans une approche solidaire et innovante, touchant notamment les domaines de l’éducation, de l’environnement, du tourisme responsable et soucieux de la préservation des écosystèmes, du transport et du développement durable, ajoute la même source.

Dans une note, le forum prend note que le Maroc et les États insulaires du Pacifique se sont toujours accordés sur les questions d’intérêt commun et « font prévaloir la recherche de solutions pacifiques pour régler les conflits par la négociation et le dialogue».

C’est dans ce contexte, précise-t-on, que les États insulaires du Pacifique appuient les efforts de l’ONU pour trouver une solution politique négociée et durable au conflit du Sahara Occidental opposant le Maroc à son voisin algérien par Polisario interposé.

Notons que le choix de Laâyoune revêt une signification particulière, dans la mesure où les provinces du sud du Royaume s’imposent de plus en plus comme un espace de rencontres internationales et comme un trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine.

Agnès Molitor

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