E-commerce, un maillon essentiel pour la ZLECA d’après la CEA

E-commerce, un maillon essentiel pour la ZLECA d’après la CEA

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a recommandé aux pays africains de promouvoir le commerce électronique, à quelques jours de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

L’institution des Nations-Unies considère le commerce électronique comme un maillon essentiel pour l’implémentation de ce marché commun.

En effet, le 1er janvier 2021 marquera l’entrée en vigueur de la ZLECA. Au moment où l’Afrique s’apprête à opérer cette mutation, les experts de la CEA sont quasi-unanimes sur le rôle central que devra jouer le commerce électronique pour répondre aux attentes de la quatrième révolution industrielle dans le continent.

Sous la houlette de la CEA, des économistes, spécialistes de la politique de l’économie numérique, entrepreneurs et divers acteurs du secteur digital ont engagé une réflexion sur cette question au cours d’un forum organisé sous le thème central « Maximiser le commerce intra-africain dans le contexte de la ZLECA : le rôle du commerce électronique et du secteur privé ».

D’après les chiffres rendus publics par la CEA, la part de l’Afrique dans les 3,4 milliards de dollars américains de l’écosystème mondial du commerce électronique n’est que de 1,3%. Devant cette quasi absence de l’Afrique dans cet écosystème, l’agence onusienne invite les pays du continent à sortir de leur léthargie et à s’inscrire dans une réelle dynamique de promotion du e-commerce.

Dans son Rapport annuel sur le commerce en Afrique (ATR), publié le 15 décembre dernier, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) révèle que le commerce intra-africain est essentiel pour amortir les effets des tensions commerciales et des chocs extérieurs.

Ce Rapport propose une étude approfondie du commerce transfrontalier informel (CTI). «Même si le commerce transfrontalier informel représente une part importante des achats intérieurs et est devenu une source majeure de revenus permettant de maintenir les niveaux de consommation des ménages, sa contribution au PIB n’est guère reconnue», a commenté le Président d’Afreximbank, Benedict Oramah.

Malgré les variations régionales, le rapport souligne l’importance du CTI pour la création d’emplois et de revenus, estimant qu’il apporte une source de revenus à environ 43 % de la population africaine avec une dominance de la gente féminine.

Martin Levalois

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