Des zones industrielles pour répondre à la demande foncière en Algérie

Des zones industrielles pour répondre à la demande foncière en Algérie

zone-industrie-alger« Alger connaît toujours le stress du foncier ». C’est en substance la déclaration faite hier mardi 5 mai 2001 par Hassiba Mokraoui, la directrice générale de l’ANIREF (Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière).
Les opérateurs économiques ont souvent soulevé le problème de la disponibilité du foncier industriel, particulièrement dans la capitale Alger. En charge du dossier depuis 2008, l’ANIREF a entrepris une série de mesures pour répondre aux attentes des investisseurs locaux et étrangers. Le problème commence à être résolu en dehors d’Alger : 36 zones industrielles devraient être créées à travers tout le territoire national pour attirer les investisseurs. Le projet, qui a déjà reçu l’aval du CNI (Conseil National d’Investissement) et pour lequel une enveloppe de 418.8 millions de dollars US a été dégagée, devrait se concrétiser durant le troisième trimestre de cette année. L’ANIREF propose de faire de ces zones un projet intégré, c’est-à-dire les doter de toutes les commodités comme des hôtels, des banques, des crèches, la sécurité et pour faire d’elles des espaces de vie.

En attendant la réalisation de ces projets, la demande de foncier reste très forte. Un recensement réalisé par l’ANIREF l’estime à 6 400 hectares, ce qui est de loin supérieur à l’offre qui est de 310 hectares dont 211 ont déjà été adjugés. Cette forte demande est enregistrée surtout dans les régions du centre du pays et c’est pour cela que des facilitations telles que l’abattement fiscal sont accordées aux investisseurs qui souhaitent s’installer dans les Hauts-Plateaux.

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *