Algérie : L’Etat investit dans le complexe sidérurgique d’El Hadjar
Après une série de rebondissements faits de successions de grèves et de négociations, la situation semble s’éclaircir autour de la reconduction du contrat de partenariat entre l’Etat algérien et le complexe sidérurgique d’ArcelorMittal d’El Hadjar qui prend fin en 2011.
La semaine dernière, lors de la réception de la délégation des représentants des travailleurs d’ArcellorMittal, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Mr Mohamed Benmeradi, a décidé d’apporter son soutien au plan d’investissement 2011/2015 au complexe sidérurgique d’El Hadjar. Cette décision devrait sortir cette unité industrielle de la série d’agitations qu’elle traverse depuis près de deux ans. Le plan de développement industriel, qui devrait s’étendre sur quatre ans pour un montant global de 721.5 millions de dollars US, permettra la rénovation et la modernisation des équipements et installations du complexe pour porter sa production à 14 millions de tonnes dans la filière fonte et 2.4 millions de tonnes dans la filière acier. Ces productions amélioreront l’autonomie de l’Algérie dans ces deux matériaux, un intérêt qui n’est pas négligeable quand on sait que les besoins du marché national en fonte et en acier ont coûté au pays près de 28.5 milliards de dollars US.
Le syndicat des travailleurs d’ArcelorMittal a proposé des mesures d’accompagnement de cet investissement pour sa réussite. Il s’agit notamment de crédits de financement, d’avantages ANDI (Agence National de Développement de l’Investissement) et du renforcement des capacités de transport de minerai par la SNTF (Société Nationale des Transports Ferroviaires).
