Le patronat algérien propose ses solutions pour relancer l’économie
Les organisations patronales ont l’intention de profiter de la rencontre tripartite prévue pour ce 28 mai, dont les débats devraient tourner autour du développement de l’entreprise et de la promotion d’un climat plus propice à l’investissement et à l’activité économique, pour proposer de nouvelles mesures dans le but de relancer l’activité économique.
La CNPA (Confédération Nationale du Patronat Algérien), présidée par Naït Abdelaziz Mohamed Saïd, a ainsi l’intention de discuter la règle dite des 49/51 ayant trait à l’investissement étranger ainsi que la question du Credoc (Crédit Documentaire) instaurée par la LFC (Loi de Finances Complémentaire) 2009 comme unique moyen de paiement des importations.
Les opérateurs économiques publics et privés contestent vivement cette dernière mesure à cause des lourdeurs qu’elle crée dans les opérations d’importation. La CNPA envisage l’allègement ou carrément la suppression du Credoc pour le secteur économique productif ainsi que des mesures alternatives telles que la remise documentaire ou le crédit fournisseur comme modes de paiement alternatifs. La CGEA (Confédération Générale des Entrepreneurs Algériens, présidée par Habib Yousfi, organisera une assemblée le 23 de ce mois à Oran pour permettre aux opérateurs affiliés à la CGEA de faire leurs propositions pour la tripartite. La SEVE (Association des Femmes Algériennes Chefs d’Entreprises), présidée par Ouzerout Yasmina, insiste quant à elle sur la détermination et la mise en place d’un cadre législatif solide pour d’une part inciter les opérateurs étrangers à investir en Algérie et d’autre part les entreprises nationales à améliorer leur compétitivité.