L’Afrique du Sud compte libéraliser son secteur ferroviaire en avril prochain
Le processus de libéralisation du secteur ferroviaire en Afrique du Sud, débutera en avril prochain, a annoncé lundi, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Cette décision est inscrite dans le plan de reconstruction et de relance économique du gouvernement. Ce processus dévoilé depuis août 2019, vise à «ouvrir une partie des activités de Transnet, notamment le fret ferroviaire, à des opérateurs privés».
«Le secteur privé veut investir dans de nouveaux trains et nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement à ce sujet. Cela donnera un nouveau souffle à une industrie qui subit actuellement de fortes pressions», a indiqué Nhlapo Mesela, PDG de la Railroad Association, un organisme de l’industrie ferroviaire.
En Afrique du Sud, Transnet Freight Rail (TFR), la division de Transnet SOC Ltd. en charge du transport de marchandises «est confrontée à des défis quotidiens dans l’exploitation des chemins de fer sud-africains».
Il faut donc des investissements massifs afin de parvenir à «réparer les segments en mauvais état du réseau et pour prévenir les actes de vandalisme».
«Toute initiative visant à accorder aux entreprises privées l’accès au réseau ferroviaire central de l’Afrique du Sud serait potentiellement impactant pour des secteurs tels que l’agriculture, l’industrie lourde et l’exploitation minière, et positionnerait le rail comme un instrument utile à la croissance économique générale», pense James Holley, PDG de Traxtion.
L’Afrique du Sud compte 3.600 km de voie ferrée faisant de ce pays «le plus grand réseau ferroviaire du continent et l’un des plus importants au monde». Cependant, un tiers de ce réseau seulement est actuellement utilisé.