Brazzaville table sur des mesures d’adaptation aux changements climatiques pour améliorer la sécurité alimentaire
Au Congo-Brazzaville, l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition nécessite des mesures d’adaptation aux changements climatiques, a indique la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Saoudan Nonault, lors d’un atelier tenu ce mardi 22 février à Brazzavile, la capitale.
Elle a mis l’accent sur la nécessité du démarrage du projet de Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du fleuve Congo».
L’objectif de l’atelier «est de sensibiliser les parties prenantes sur la structure de gouvernance et de mise en œuvre de ce projet, d’identifier les problématiques liées aux rôles et aux responsabilités des acteurs de ce projet».
Il s’agit aussi «de communiquer sur ces attendus, en lien avec les résultats des consultations menées dans la Bouenza, la Likouala et la Sangha, et de valider le plan de travail ainsi que celui des dépenses de la 1ère année du projet».
La ministre a fait savoir dans ce sens que «l’atelier est une étape capitale pour la mise en œuvre de ce premier projet financé par le Fonds d’adaptation, l’un des principaux mécanismes financiers multilatéraux destinés à soutenir les mesures en faveur du climat», soulignant l’«urgence d’éduquer la jeunesse, de renforcer ses compétences et d’inclure les couches sociales les plus démunies.
De même, ce projet «permet de placer les producteurs au cœur de l’action climatique afin de réformer les systèmes alimentaires, de protéger l’environnement et de créer les conditions pour améliorer les revenus et les moyens d’existence de celles et ceux qui nourrissent toute la nation».