L’Ethiopie veut attirer 150 milliards de dollars d’investissements
En manque de liquidités suite aux conséquences de la guerre du Tigré, l’Ethiopie annonce l’ouverture de son économie aux investisseurs étrangers dans l’optique d’injecter 150 milliards de dollars d’investissements directs étrangers dans un fonds souverain destiné à relancer la croissance économique.
Le fonds dénommé Ethiopia Investment Holdings (EIH) devra gérer des actifs dans les domaines de l’exploitation minière, banque, télécommunications et logistique, des secteurs restés pendant longtemps marginalisés.
«Pour financer notre ambitieux plan de développement, le flux des investissements dans notre pays doit s’accroître significativement», soutient Mamo Mihretu, directeur général du fonds.
«EIH a vocation à amortir le risque et à être un partenaire commercial vers lequel les investisseurs désireux d’accéder à tout le potentiel du continent africain, doivent pouvoir se tourner naturellement», précise Mamo Mihretu.
L’Ethiopie a souffert de la guerre ayant opposé les rebelles du Tigré au gouvernement fédéral et anciennes autorités locales, issues du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), qui a dirigé l’Éthiopie durant près de 30 ans jusqu’à la nomination d’Abiy Ahmed à la tête du gouvernement en 2018.