Les entraves actuelles au développement des PME marocaines
Ce mercredi 15 juin à Rabat s’est tenue une rencontre régionale entre la Bank Al Maghrib, la CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc), l’ANPME (Agence Nationale pour la Promotion de la Petite Entreprise), le Groupement professionnel des banques du Maroc et la Caisse centrale de garantie et qui avait pour objet un meilleur accompagnement des PME.
Les PME marocaines font face à de nouveaux défis qui entravent leur développement. Ils sont liés à la fragilité de leurs structures, aux moyens techniques et humains (formation, conseils et pratiques managériales) et à la maîtrise de l’évolution des marchés et des exigences de l’international. L’un de constats de cette rencontre est que les crédits sollicités par les PME ne sont plus un problème à leur lancement puisque 95% des dossiers de demande sont acceptés.
Les nouvelles problématiques sur ce point sont celles du foncier, du conseil, ou encore de l’absence d’études sectorielles permettant de bâtir un business plan. Les participants à la rencontre de Rabat se sont engagés à un meilleur accompagnement des PME. Par exemple, la CGEM a mis en place un pôle dédié à sa politique de développement régional et des Unions régionales ont été créées pour une meilleure coordination de la gouvernance territoriale et un renforcement de la position de proximité vers le secteur privé.
Le soutien des PME est primordial au regard de leur contribution dans l’économie marocaine. Elles représentent 20% de la valeur ajoutée, 30% des exportations, 40% de la production, 50% de l’investissement et 50% de l’emploi.
