Les agitations politiques réussissent à l’économie marocaine
Les réalisations de la campagne agricole avec par exemple la production de 8 millions de quintaux de céréales, le redressement du secteur des BTP et de certaines branches de l’industrie et des mines ainsi que l’augmentation de la consommation des ménages due au dialogue social font présager un taux de croissance de l’économie marocaine en 2011 supérieur à celui qui était attendu.
Les appréciations des chefs d’entreprise traduisent une bonne forme de la plupart des secteurs d’activité, exception faite du tourisme, affecté principalement par l’attentat de Marrakech, et des IMME (Industries Mécanique, Métallurgique et Electrique).
Cette forme des entreprises se concrétise notamment par une croissance de PIB au premier trimestre de cette année : selon la comptabilité nationale, la croissance du PIB serait de 4.7% pour le premier trimestre de l’année 2011, un meilleur résultat que les 4% pour la même période des années 2009 et 2010. Et cette croissance du PIB est attendue à 4.5% pour le deuxième trimestre. Parmi les artisans de cette croissance figure l’OCP dont les productions en engrais et en acide phosphorique ont respectivement progressé de 42.6 et de 19.5%. A noter également le secteur des BTP dont la progression de la valeur ajoutée, de1.8% au premier trimestre, devrait atteindre 2.1% au deuxième trimestre 2011 alors qu’elle était en baisse de -1.6% au dernier trimestre de l’année précédente selon les données recueillies par la Banque centrale, parmi lesquelles l’augmentation de 6.8% des ventes de ciment.
D’autres secteurs industriels contribuent également à cette croissance. Les secteurs du textile, électronique, électromécanique et automobile ont réalisé de bons résultats en termes d’exportation. La croissance de la consommation des ménages est en hausse de 10%.