Gestion efficace de l’eau potable en Algérie

L’atteinte du pic de la consommation d’eau cette semaine, après celle de la consommation d’électricité la semaine dernière, a été l’occasion pour Abdelmalek Sellal, le ministre algérien des Ressources en eau, de revenir sur la gestion nationale actuelle et future de l’eau potable.
Le passage hier lundi 18 juillet à la Radio nationale de Mr Sellal avait pour principal objectif de rassurer les algériens sur la stabilité du prix de l’eau.
La politique actuelle de gestion de l’eau potable avec une hausse des volumes stockés dans les barrages en exploitation et la mise en service des stations de dessalement d’eau de mer a permis à l’Algérie d’atteindre des capacités hydriques estimées à 7.1 milliards de m3. En plus de ses réserves suffisantes, l’Algérie peut se targuer d’une distribution juste et équitable de l’eau sur tout le territoire algérien avec au mois de mars dernier un taux de raccordement en eau potable estimé à 93%, un chiffre que les autorités algériennes espèrent voir passer 98 en 2015.

Ainsi, pour poursuivre dans sa lancée, le pays pourra compter sur les projets des grands transferts d’eau comme celui des plaines sétifienne censées être achevés en 2012, sur le projet d’El Goléa qui est cours d’étude et qui devrait fournir 600 millions de m3. Le projet d’utilisation de la nappe de Chatt permettra quant à lui l’exploitation de 140 millions de m3.
Le seul grand défi qui attend l’Algérie dans ce domaine reste la consolidation et la conservation de ses acquis.