Le marché algérien de l’automobile reprend du poil de la bête

Les effets de la crise semblent se dissiper sur l’économie algérienne, tout du moins dans le domaine de l’importation de véhicules. C’est le constat que l’on peut tirer des chiffres provisoires publiés par la CNIS (Centre National de l’Informatique et des Statistiques) des Douanes.
Au terme du premier semestre 2011, les importations de véhicules ont progressé de 33.66% par rapport à la même période en 2010 et se montent à 176 901 unités. La valeur globale de ces importations de véhicules est de 2.2 milliards de dollars US. Cette hausse est due aux concessionnaires et aux particuliers.

Les concessionnaires, dont le nombre a augmenté de 10 par rapport aux deux dernières années pour être aujourd’hui d’une quarantaine dans tout le pays ont importé durant le premier semestre de cette année 164 138 véhicules, d’une valeur totale de 1.9 milliards de dollars US. Les importations de véhicules par les particuliers est également en hausse, de 22%, puisqu’elle est passée de 10 463 unités au premier semestre de 2010 à 12 763 unités pour la même période de cette année.
Les chiffres de 2010, qui étaient en baisse par rapport à ceux de 2009 à cause des effets de la crise économique internationale, de la suppression du crédit automobile en 2009 et des taxes instaurées par l’Etat pour une meilleure régulation du marché de l’automobile, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Le parc algérien de l’automobile s’élève aujourd’hui à plus de 5.5 millions de véhicules.