Les entreprises algériennes face à l’augmentation des salaires
Alors que les travailleurs algériens se réjouissent on ne peut plus logiquement des augmentations qui leur ont été accordées, les partons algériens de leur côté s’inquiètent pour les charges que cette augmentation fera peser sur eux.
Réda Hamiani, le président du FEC (Forum des Chefs d’Entreprises) a profité de la présentation d’un rapport du Forum sur la performance de l’entreprise algérienne pour attirer l’attention des médias à ce sujet. Tout en reconnaissant le travail réalisé par l’UGTA (Union Générale des Travailleurs Algériens) en faveur des travailleurs algériens, il a néanmoins argué que beaucoup d’entreprises algériennes ne seraient pas en mesure de supporter les charges supplémentaires que ces augmentations de salaire ne manqueront pas d’occasionner.
L’augmentation salariale en question, obtenu suite à un accord entre l’Etat algérien, l’UGTA et les entreprises du secteur privé et public en mars dernier, concerne 1.5 millions de travailleurs. Le sujet sera de nouveau mis su la table des discussions à la fin de ce mois de septembre à l’occasion de la tripartite prévue.
Le volet social se réserve d’ores et déjà une place de choix dans cette nouvelle rencontre entre gouvernants, travailleurs et patrons algériens. Le patronat défendra sa position en avançant comme argument la faiblesse de la marge de manœuvre des entreprises algériennes. Les travailleurs algériens pour leur part poursuivront dans leur effort en promouvant et en défendant le pouvoir d’achat des travailleurs grâce à une augmentation du salaire national minimum garanti et la création d’emplois grâce à une aide des entreprises dans leur développement.