L’organisation du marché algérien remise en cause
Hier dimanche 18 septembre 2011, la Commission d’enquête parlementaire s’en est pris au marché dont elle a accusé la mauvaise organisation et la faible maîtrise des mécanismes d’importation et de distribution d’être à l’origine de la pénurie des produits alimentaires qui avait particulièrement frappé le pays au début de cette année.
La Commission justifie son jugement sur l’organisation du marché par le constat fait par ses membres lors de visites au niveau des unités de production. Ils ont ainsi pu constater le manque de certains produits de large consommation importés ou produits au localement en plus de lacunes au niveau de la chaîne de distribution. Kamel Rezki, président de la Commission, a assuré à la presse que la Commission bénéficiait d’une coopération totale des membres du gouvernement en charge des secteurs concernés par ces investigations à savoir l’agriculture, les finances, le commerce et le transport.
La Commission jouit également de la collaboration des responsables des organismes publics économiques et des opérateurs économiques. En plus de ses conclusions sur les causes de la pénurie en question, la Commission devra également proposer des solutions appropriées pour y mettre fin et prévenir d’autres pénuries dans le futur et faire un état des mieux sur la subvention publique des prix de certains produits de large consommation tels que le lait, le sucre, le blé ou encore l’huile.
Instituée en avril dernier, la Commission d’enquête parlementaire sur la pénurie des produits alimentaires est constitué de 17 députés issus différents groupes parlementaires et également de représentants de partis. L’APN (Assemblée Populaire Nationale) décidera ou non de publier les résultats de cette enquête.