Maroc-élections : le PJD cherche des alliés pour former son gouvernement
Au lendemain des législatives anticipées au Maroc, dont le taux de participation a atteint 45,4 pc, le verdict des urnes a donné un parti islamiste, grand vainqueur parmi les 31 partis qui étaient en lice. L’heure est à présent, à de nouvelles alliances pour la formation du prochain gouvernement.
Le Parti islamiste modéré, Justice et développement (PJD) s’est adjugé la première place au podium en se taillant la part du lion de 107 sièges sur les 395 sièges que comptera la future Chambre basse du parlement. Le parti de l’Istiqlal (PI – conservateur) qui dirige l’actuel gouvernement, s’est classé second avec 60 sièges, suivi du Rassemblement national des indépendants (RNI-libéral) avec 52 sièges. Alors que la quatrième position est revenue au Parti authenticité et modernité, une formation proche du palais, avec 47 sièges.
Dans leurs premières sorties médiatiques les dirigeants du PJD, grand vainqueur de ce scrutin, le premier du genre après l’adoption en juillet dernier d’une nouvelle Constitution, affirment privilégier une alliance avec les trois partis formant la Koutla (coalition), à savoir le PI, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui a glané 39 sièges et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui s’est emparé de 18 sièges.
Les quatre partis réunis auront donc une majorité confortable de 224 sièges. Aux termes de la nouvelle Constitution, le Roi devrait normalement choisir le futur chef de gouvernement parmi les dirigeants du PJD qui glané le plus grand nombre de sièges.
