Algérie : Le gaz de schiste, un filon à exploiter
Plusieurs grands groupes internationaux tels que Sonatrach, Statoil, Repsol sont également présents. Au milieu des débats sur la commercialisation, la coopération internationale et le degré d’intérêt des groupes énergétiques pour le gaz de schiste ainsi que les coûts financiers de son investissement, les risques commerciaux et leur impact sur l’environnement.
Youcef Yousfi, le ministre algérien de l’Energie et des Mines a rappelé les réalisations et les perspectives algériennes en la matière. Sur le potentiel algérien en gaz de schiste, le ministre a évoqué des résultats préliminaires d’évaluation le comparant à celui des plus importants gisements des Etats-Unis dont les réserves prouvées leur assureraient potentiellement de satisfaire leurs besoins pendant 110 ans selon le département américain de l’Energie.
Un approfondissement de ces études d’évaluation grâce à une intensification de la prospection dans l’offshore et dans les zones peu connues doit encore se faire. Youcef Yousfi a profité de l’occasion pour lancer un appel à tous les acteurs intéressés et dotés d’une maîtrise technologique appropriée pour l’établissement de partenariats comme celui que Sonatrach a signé en avril 2011 avec le géant pétrolier italien Ente Nazionale Idrocarburi(ENI) pour le développement du gaz de schiste en Algérie.