Tunisie : Comment réformer le financement de l’innovation
Si toutes les voix s’accordent pour crier haut et fort depuis quelques années que l’innovation vient en haut dans la liste des moyens d’accélérer le développement des entreprises en particulier et de l’économie en général, son financement par contre est plus sujet à débat. Le séminaire à venir comprendra deux temps forts. Tout d’abord une première table ronde qui doit traiter de l’optimisation des moyens de financements actuellement en vigueur et qui sont essentiellement bancaires. Il s’agira principalement de proposer des solutions aux difficultés rencontrées par les professionnels tunisiens dans le financement de leurs projets d’innovation. Ces difficultés sont généralement de deux ordres, à savoir l’évaluation du risque et le temps qui s’écoule entre la conception d’un produit ou d’un service et sa mise sur le marché que l’on appelle communément « time to market ». Le second temps fort du séminaire de la semaine prochaine sera une seconde table ronde pour réfléchir aux moyens alternatifs de financement de l’innovation, sans passer par le secteur bancaire. Le secteur privé ne pouvant trop s’impliquer du fait de la limitation de l’excédent du pays en capitaux, les débats pourraient alors s’orienter davantage vers des modes de financement soutenus par des partenariats public-privé.