Sénégal : la politique et le climat des affaires
Un mois après les élections présidentiel, il fait bon vivre au Sénégal. La stabilité politique comme gage de stabilité économique a toujours fait parti des indicateurs clés pour l’analyse du climat des affaires. Une fois de plus les sénégalais ont rappelés à la face du monde qu’ils ont une culture démocratique assise, rassurant ainsi les bailleurs de fond.
Dès lors les investisseurs, les institutions financières et autres partenaires économiques sont disposés et prêt à traiter avec le pays. C’est la France qui a été le premier à ouvrir le bal. En effet Nicolas Sarkozy, le président français sortant, annonçait il y a quelques temps que son pays accorderait un prêt budgétaire de 130 millions d’euros au gouvernement sénégalais.
Comme première tranche, près de 40% de cette somme, à savoir 50 millions d’euro, sera versé d’ici le mois de juin. Par ailleurs la France ne s’arrêterait pas là, soutiendra également les démarches sénégalaises auprès des institutions financières. Pour la haute autorité sénégalaise il s’agit d’un signal fort annonçant les choses à venir. Avec cet argument de stabilité politique faisant défaut à plusieurs pays du continent Africain, le Sénégal peut aller au devant des bailleurs de fond et rappeler ses autres atouts en matière d’affaires.
La république sénégalaise représente un marché de consommation interne d’environ 12,5 millions d’habitant. Sa croissance économique reste constante avec une moyenne d’environ 4,5% par an et sa population est instruite. Les actuels dirigeants de Dakar se veulent rassurants et optimistes, ils se félicitent déjà de l’élan de départ qui semble prometteur et digne d’un pays tourné vers l’avenir.