Afrique : le coût de l’assainissement
La population touchée représente près de 10% de la population mondiale. Les premières répercutions économiques liées à cette insuffisance d’assainissement sont à caractère médical. Les cas de décès ou d’hospitalisation pour des maladies diarrhéiques pour les enfants et les adultes sont à 90% imputables à la qualité de l’eau. Chaque année le paludisme, lié à une mauvaise gestion des eaux usées, tue près d’un million d’africain. Il couterait directement plusieurs millions de dollars d’investissement et plusieurs milliards en termes de manque à gagner. Les populations les plus touchés sont les populations les plus pauvres. En effets ses dernières sont les plus exposés parce que habitant les zones les moins salubres et n’ayant pas assez de moyens financiers pour bénéficier des services sanitaires adéquats.
Plusieurs épidémies telles que le Cholera couteraient également plusieurs vies et une fortune à l’Afrique. Malgré ces lourdes conséquences les pays étudiés accordent moins de 0,1% de leur PIB à l’assainissement. Depuis quelques années déjà, ces derniers se sont engagés à atteindre une portion de 0,5% sur leur PIB et aucun n’a, à ce jour, atteint cet objectif. Cinq d’entre eux seulement ont pu franchir la barre des 0,1% sur le PIB. Ce rapport rappelle à l’Afrique que la santé fait partie des facteurs clés du développement.