Algérie : Pour la survie de l’économie, l’épargne et les IDE’s
A défaut de quoi elle ne pourrait plus assurer la continuité du soutien des investissements publics et du financement des budgets sociaux. Et le travail à abattre pour le pays pour atteindre cet objectif semble colossal puisque, selon les mêmes experts, le taux actuel de croissance annuelle de l’Algérie se maintiendrait difficilement aux alentours de 2%. La faute en revient à d’immenses investissements publics. A l’occasion de la présentation des résultats à la résidence d’Etat « Djenane El Mitaq » à Alger, chacun des conférenciers qui ont participé à l’étude y est allé de sa proposition pour atteindre ce fameux objectif. Pour Myung Ho Park, il faut que l’épargne des ménages ainsi que les investissements directs étrangers augmentent. Hassane Rafik Bouklia, un économiste-statisticien, estime pour sa part qu’une croissance annuelle de 7.5% pour l’Algérie ne pourra être atteinte que si les secteurs de l’industrie manufacturière, le bâtiment, les travaux publics dépassent 20% de croissance annuelle.
Il préconise également une progression de la part de l’investissement privé dans le PIB de 11% à 20% d’ici 2030. L’urgence des réformes préconisées par les économistes s’explique par la dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures. Les impôts sur leurs recettes représentant 80% de la fiscalité et le fait que leur production doit forcément décliner dans les années à venir fait penser aux économistes que le pays pourrait être confronté dès 2015 à un problème de balance commerciale négative.