La Banque Centrale de Tunisie déclare que tout n’est pas rose
La saison agricole tout d’abord a été correcte et le Conseil a constaté une consolidation du rythme de l’activité dans le secteur des services, notamment le tourisme et le transport. De même, les IDE (Investissements Directs Etrangers) semblent avoir repris leur marche en avant. Mais tout n’est pas rose dans l’économie tunisienne actuelle, loin de là. La production est toujours en baisse. Et la récession économique de la Zone euro a énormément joué dans la poursuite vers le bas ces derniers mois des exportations du secteur industriel surtout pour les industries manufacturières. Le déficit courant s’est élargi pour atteindre 4% du PIB pour les cinq premiers mois de l’année en cours alors qu’il représentait 3% pour la même période de l’année précédente. La raison principale en est une poursuite des importations à un rythme plus élevé que les exportations. Les avoirs nets en devises en souffrent fortement.
En début de semaine, ils se maintenaient difficilement à 6.2 milliards de dollars US, soit l’équivalent de 100 jours d‘importations. La réunion du Conseil d’administration de la BCT a coïncidé avec le limogeage de son gouverneur Mustapha kamel Ennabli par la présidence de la République.