La quote-part de la Tunisie dans le FMI augmente
Le FMI vient de procéder à deux transformations profondes de son organisation. Premièrement, dans le cadre de la 14ème révision générale, il revoit à la hausse les quotes-parts des pays membres. Dans le même temps, une réforme du système de gouvernance a entraîné une révision de la composition des membres du Conseil des directeurs exécutifs. Le montant de la quote-part de chaque pays détermine ses droits dans les votes et les possibilités d’utiliser les ressources du FMI. L’augmentation que vient de décider l’institution financière n’est pas une obligation. Elle est laissée au libre choix de chaque pays. Pour la Tunisie, la quote-part peut être fixée à un maximum de 258 .7 millions de dollars. Ce qui fera passer ses droits de retrait spéciaux de 178.5 millions de dollars à près de 340 millions de dollars US. Ces retraits en devises ont été déterminants par le passé dans le financement de plusieurs grands projets et dans l’intégration de l’économie tunisienne dans l’économie mondiale. C’est la BCT (Banque Centrale de Tunisie) qui aura la charge de la gestion de cette augmentation. Avec celle de la Tunisie, c’est l’ensemble des quotes-parts des pays membres du FMI qui sont augmentées de 100%, de 238.4 à 476.8 milliards de dollars dans une volonté de l’institution financière de leur donner la possibilité d’avoir une meilleure représentation dans ses structures pour plus participation à la prise de décision. Cela devrait avoir des retombées positives sur l’adéquation entre les politiques financières à adopter et les réalités socioéconomiques de ces pays.