Le néerlandais Akzo Nobel dans la tourmente
Le groupe néerlandais numéro un mondial des peintures Akzo Nobel a annoncé hier jeudi une perte nette pour le troisième trimestre de cette année de 3.14 milliards de dollars US.
En conférence de presse, le directeur financier du groupe Keith Nichols a attribué cette perte au ralentissement de ses activités dans ses domaines traditionnels de prédilection. Le principal est la peinture de décoration dans la construction et le logement en Europe, aux Etats-Unis et sur les marchés matures. Les économies en crises y ont entraîné une dépréciation des activités d’Akzo Nobel sur le troisième trimestre de 3.27 milliards de dollars US. Cette annonce a entraîné une chute du titre à 9h15 GMT à la Bourse d’Amsterdam de 4.2% à 55.90 dollars US. Sur la même période, son bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda) s’est élevé à plus de 707 millions de dollars US pour un chiffre d’affaires de près de 6.3 milliards de dollars US. Le groupe, issu de la fusion en 1994 d’Akzo et de Nobel Industries, emploie à travers le monde 55 000 personnes et s’était étendu en 2008 avec l’acquisition pour plus de 13 milliards de dollars US d’Imperial Chemicals Industries, le propriétaire de la marque Dulux.
L’annonce de ses résultats financiers du dernier trimestre le contraint à explorer de nouvelles pistes pour réduire ses coûts, dont de nouvelles suppressions de postes dans les mois à venir, en plus des mesures annoncées il y a un an pour économiser 655 millions de dollars US. D’autant plus que le groupe ne s’attend pas à une reprise économique rapide pour relancer ses activités. Keith Nichols a toutefois tenu à préciser que les dividendes qui doivent être reversés aux actionnaires demeureront inchangés.