Rien ne va plus entre BMW et PSA
Selon un hebdomadaire allemand, BMW veut faire payer PSA Peugeot Citroën suite à la rupture de leur collaboration sur les voitures hybrides.
50 millions d’euros (62,5 millions de dollars américains) est l’enveloppe que réclamerait l’allemand à son partenaire français d’après le Wirtschaftswoche. Le magazine, dont le numéro en question doit paraître aujourd’hui lundi, dit avoir été informé par un cadre de BMW. Cette dernière entreprise s’était engagée avec PSA en février 2011 dans une nouvelle collaboration portant sur la conception des véhicules hybrides. Dans ce cadre, les deux parties s’étaient convenues en février 2011 d’investir en commun 100 millions d’euros (125 millions de dollars américains) dans une entreprise créée à cette fin. La société prendrait alors place à Munich et à Mulhouse. Mais, un an plus tard, PSA a conclu une autre alliance avec l’américain General Motors. Ce qui a coupé court au précédent projet. Selon l’organe de presse, PSA aurait agi de la sorte après avoir tenté d’entrer dans le capital de BMW, ce que l’allemand lui a refusé. Mais, cette affaire remonte à … 2009.
Suivant les déclarations de la source du Wirtschaftswoche, BMW serait le plus pénalisé dans cette affaire : le constructeur automobile espérait que PSA ait à utiliser les produits de la nouvelle entreprise. Mais, ce ne sera plus le cas. Dans la foulée, le Wirtschaftswoche a annoncé la fin prochaine du partenariat entre BMW et PSA sur les moteurs à essence. L’allemand va tout de même continuer à acheter les moteurs du français – qu’il utilise dans la production des BMW Mini – jusqu’en 2015. Après cette date, il entend les concevoir dans ses propres industries. BMW et PSA avaient signé cet accord en 2002.
Il portait sur la production de moteurs innovants équipés de cylindrées de 1,4 et 1,6 litre. Vu la réussite de ce rapprochement, les deux parties avaient rempilé en février 2010. Dans le cadre de cette collaboration, plus de 2,8 millions de moteurs ont été fabriqués.