Maroc : La parité et l’égalité homme-femme en entreprise sont encore à revoir

Maroc : La parité et l’égalité homme-femme en entreprise sont encore à revoir

Le Maroc est encore en arrière sur la question de la parité et d’égalité entre hommes et femmes. En effet, dans le monde des entreprises, il a été constaté que le nombre de femmes qui détiennent de grandes responsabilités est très réduit. Et pourtant, il n’en est pas ainsi dans d’autres pays.

La situation au Maroc est donc appelée à évoluer pour donner à la femme la place qui doit être la sienne. La question a fait l’objet d’une étude qui a été publiée le mardi dernier. C’était à l’occasion d’un colloque organisé en partenariat avec l’ONU-Femmes. L’étude a été présentée lors de la conférence intitulée « Gouvernance au féminin » à Rabat. Selon cette étude, les femmes ne représentent que 7% des salariés siégeant dans les instances dirigeantes des entreprises publiques et privées du Maroc. Par ailleurs, le document ajoute que plus de la moitié de ces entreprises compte zéro femme dans leur instance de gouvernance.

Le Maroc doit prendre conscience de la nécessité ou plutôt de l’urgence de regarder la question en face et de mettre en place des changements, sans attendre. L’étude ne se limite pas uniquement à la description des faits mais inclut aussi recommandations. Dans ces dernières, elle détaille les mesures prises dans d’autres pays et surtout mentionne la possibilité de mettre en place un système contraignant. D’après cette étude, il existe une méthode « douce », reposant sur « une forte volonté politique et une implication de tous les acteurs », et une « méthode forte », axée sur l’instauration de quotas et sanctions. Mohamed Naji Boulif, ministre délégué en charge des Affaires générales et de la gouvernance, a pris la parole et a souligné les retards enregistrés au Maroc.

Mais il a aussi salué les efforts consentis récemment, surtout l’apport de la nouvelle Constitution de 2011 qui consacre l’égalité homme-femme et exhorte l’Etat à travailler à la mise en place de la parité au royaume.

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *