Dommages et intérêts pour le Dreamliner 787 de Boeing à Qatar Airways
Qatar Airways a annoncé par le biais de son directeur général, Akbar Al Baker, qu’elle recevrait des compensations de la part de Boeing. A la suite de cette annonce de remboursement, le titre Boeing a perdu 0,47% à 90,98 dollars alors que le Dow Jones cédait 0,41% vers 14h45 GMT.
Après l’immobilisation forcée du 787 Dreamliner pendant trois mois, cet appareil peut reprendre les airs. Mais c’est un coup de fouet que vient d’encaisser Boeing en pleine crise.
L’interdiction de vol du dernier né de la gamme du constructeur aéronautique Boeing avait été décidée en janvier par les autorités de régulation du monde entier. Et cela après que deux incidents liés aux batteries lithium-ion de l’appareil avaient eu lieu en janvier, l’un à l’aéroport de Boston et l’autre en vol au Japon.
Finalement Boeing a mis au point un nouveau système de batterie, qui a été avalisé par les autorités fin avril, ce qui signifie que le 787 a pu reprendre les airs.
L’immobilisation de l’appareil a sensiblement freiné les projets d’expansion de Qatar. Ce qui affecte véritablement les bénéfices de la compagnie. Selon le directeur général, sur les 15 nouvelles routes ouvertes, 10 sont exploitées en ce moment.
Mardi, les compagnies japonaises All Nippon Airlines (ANA) et Japan Airlines (JAL) ont estimé que l’interdiction de vol subie pendant trois mois par le Dreamliner avait diminué au total leurs bénéfices d’exploitation de 110 millions de dollars.
ANA a mené dimanche un premier vol d’essai du Dreamliner à la suite du feu vert des autorités de régulation américaines et japonaises au nouveau système de batteries mis au point par Boeing.
La veille, Ethiopian Airlines avait été la première compagnie aérienne à remettre dans les airs un Dreamliner depuis la mise à l’arrêt de tous les avions de ce type à la suite de ces deux incidents.