Déblocage des raffineries libyennes

Déblocage des raffineries libyennes

Le blocage des sociétés de raffineries en Libye par les protestations des emplois porte préjudice au pays. Heureusement, le blocage n’a pas perduré pour les raffineries de Toubrouk et de Zawaytina. Ces dernières, après une semaine de blocage, viennent de reprendre leurs activités.

Selon Omar Al-Chakmak, vice-ministre du Pétrole, qui fournit ces informations, des troubles  ont secoué le complexe Malita pour l’exportation du gaz, lorsque ses gardiens ont été attaqués de nouveau, dans la nuit de dimanche à lundi. M. Al-Chakmak s’est exprimé dans une déclaration à la presse, affirmant que ce complexe n’a pas subi des dommages cette fois-ci, au moment où il a été attaqué par des hommes armés. Seulement, les fauteurs de troubles ont dépouillé les gardiens de leurs armes et véhicules et le travail a recommencé dès le début de la semaine à la raffinerie de Zawaytina, suite à un accord avec les protestataires.

Il importe de rappeler que le complexe Malita est un projet commun de l’Office national libyen du pétrole et de la société italienne Eni de gaz et du pétrole. D’après le porte-parole de Eni, il n’y a pas eu de confrontations et les milices armées ont fait le choix de quitter les lieux. C’est ainsi que le complexe a pu relancer normalement ses activités. Les perturbations sont devenues monnaie courante dans la région où est installé le complexe : protestations régulières de la part des populations. Celles-ci se plaignant contre la société de raffinerie, l’accusent de  n’avoir pas accordé de l’importance aux demandeurs d’emploi. Selon Al-Chakmak, n’ayant pas été embauchés pour cause de blocage administratif, les protestataires ont recommencé leurs protestations.

Le vice-ministre du Pétrole reconnaît et partage la souffrance des populations non employées. Toutefois, il dénonce leur attitude qui, en bloquant les sociétés dans leur travail, s’érige en destructeur du pays. Aussi a-t-il regretté que les protestataires aient obtenu l’accord dans un climat d’une telle tension. En définitive, le chômage est un phénomène qui, étant caractéristique du sous-développement humain, accentue ce dernier en produisant des effets nocifs sur développement économique.

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