Caravane de partenariat : Le Maroc est l’assaut de l’Afrique de l’Est
La 7e caravane marocaine de partenariat en Afrique est arrivé ce lundi au Kenya et pour la première fois dans un pays de l’Afrique de l’Est avant de continuer en RD Congo. Le Kenya constitue une porte d’entrée pour atteindre un vaste marché de 300 millions de consommateurs de la région Afrique de l’Est.
Plus d’une centaine d’entrepreneurs marocains sont mobilisés dans cette caravane d’une semaine, qui a pour objectif de mener des discussions d’affaires avec les décideurs des pays hôtes en vue d’accroitre les échanges commerciaux avec le Royaume.Il s’agit donc pour la partie marocaine d’exporter son savoir-faire dans toute la Communauté Est-Africaine (CEA), qui regroupe 5 pays à savoir le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.Le Kenya,avec son PIB en 2011 de 33,6 milliards $ et une population oscillant dans les 41,6 millions, constitue la principale économie de la région.Le pouvoir d’achat et les besoins de consommation de la classe moyenne sont tirés par une croissance du PIB de plus de 5%, croissance qui pourra s’accélérer avec l’exploitation des gisements petrogaziers de la région.Le Kenya éprouve un grand besoin d’investissement dans de nombreux projets touchant aux infrastructures de base, l’électrification, l’urbanisation, le transport, les ports et aéroports, le tourisme, la santé et l’agriculture.D’importants projets d’infrastructures sont en cours de conception et de développement dont le gigantesque projet LAPSSET d’infrastructure de Lamu de plus de 22 milliards $, combinant une raffinerie, un port doté de 32 postes d’accostages, une autoroute, une voie de chemin de fer, un oléoduc, des aéroports… Ces infrastructures permettront de désengorger le port kenyan de Mombasa et de donner un accès à la mer à l’Ethiopie, au Soudan du Sud.L’objectif est de transformer l’économie africaine en l’ouvrant sur l’Asie
Ce sont là autant d’opportunités d’investissement que les entreprises marocaines peuvent exploiter mais qui nécessite la mise sur pied d’un cadre juridique et économique qui favorise un bon environnement d’affaire. Cette caravane aboutira sans doute à la création de cet environnement étant donné que des rencontres B to G sont au programme.