Algérie : plus d’avantages fiscaux, plus d’emplois
La baisse des impôts peut, d’une manière considérable, encourager l’entreprenariat. L’Etat algérien veut passer par ce créneau pour améliorer le climat d’affaire et surtout créer des emplois. C’est à cet effet que la Loi de Finances complémentaire 2013 va prévoir de nouvelles exonérations fiscales pour les petites et Moyennes entreprises pour « encourager la création d’emplois », a dévoilé le député FLN, Mahdjou Bedda.
Dans cette nouvelle configuration d’impôts, plusieurs tranches d’exonérations sont prévues. Il convient de citer les exonérations d’Impôts sur le bénéfice des sociétés et d’impôts sur la fortune afin de « corriger la Loi de finances 2009.» En effet, selon le député MahdjouBedda, cette Loi de finances 2009 aurait, selon lui, ralenti l’investissement privé et en particulier ceux qui viennent de l’étranger. Et parallèlement, en vue d’encourager les entreprises à s’implanter dans les régions isolées et délaissées, l’Etat prévoit l’exonération totale d’impôts et de charges à celles qui exerceront leurs activités dans les régions du Sud et des Hauts plateaux. Et dans la foulée, il est prévu 10 ans d’exonérations sur la taxe foncière pour les régions intérieures du pays. L’emploi est au cœur de ce changement dans la mesure où, selon d’autres sources, il est prévu que les entreprises qui recrutent le plus bénéficieront d’avantages fiscaux. En d’autres termes, chaque employeur bénéficiera d’exonération des charges et d’impôts selon le nombre de jeunes qui seront recrutés.
Par ailleurs, l’Algérie a un système social qui soutient l’entreprenariat. En effet, l’Etat finance une partie des cotisations patronales. Il s’agit notamment des allocations familiales. Sur le plan de l’emploi, l’Etat finance une partie des salaires des personnes qui postulent pour la première fois.