Maroc : L’UE octroie une aide de 145 millions de dollars pour la santé et l’agriculture
Le nouveau programme européen d’aide au Maroc concerne le secteur de la santé par le biais de la protection sociale et celui de l’agriculture. Il s’inscrit dans le cadre de la promotion du partenariat Maroc-EU étant donné que le Royaume occupe une position de « statut avancé » dans ses relations avec l’Union européenne. Annoncé le 29 août à Bruxelles, ce programme d’appui à la réforme de la Couverture Médicale de Base vient au moment idéal pour concrétiser l’accès universel aux soins de santé.
Avec un budget d’environ 145 millions de dollars, le projet s’inscrit dans le temps et son exécution est échelonnée. En effet, le présent programme est la troisième phase d’un appui de l’UE qui a été initié en 2002 pour établir une couverture médicale universelle au Maroc. L’appui précédent a « déjà permis le démarrage de la phase pilote de la couverture médicale de base pour les plus démunis et la mise en place des éléments constitutifs du régime de la couverture médicale », a fait savoir le communiqué. Cette aide permettra la généralisation du Régime d’Assistance Médicale des Economiquement Démunis (RAMED), l’intégration dans le régime de l’Assurance Médicale Obligatoire des populations éligibles mais assurées par d’autres biais et l’intégration dans le mécanisme de couverture de base de la population n’en bénéficiant pas encore.
En matière agricole, il accompagnera le Plan Maroc Vert en soutenant la petite agriculture paysanne et en assurant aussi la création d’emplois dans certaines filières agricoles considérées comme prioritaires. Tout cela permettra d’améliorer le rendement compte tenu des capacités de transformation, de valorisation et de commercialisation des produits que renferme le projet.
Le Maroc profite de sa proximité avec l’Europe pour entretenir avec elle une coopération socio-économique développée. A coté de nombreux programmes d’aides économiques et sociales, les deux partenaires poursuivent les négociations en vue de mettre en place un « Accord de Libre Échange Complet et Approfondi ».