Algérie-Autriche: vers une liaison directe Alger-Vienne
Le temps de mettre à jour les accords de coopération entre l’Algérie et l’Autriche se pointe à à l’horizon. En effet, dans quelques semaines, le ministère autrichien des Affaires étrangères et les autorités algériennes entreront en négociations en vue de discuter sur l’actualisation de l’accord sur l’aviation civile, a souligné l’ambassadrice en marge des travaux d’une mission économique autrichienne avec des hommes d’affaires et des chefs de PME algériens. La volonté des deux parties est d’établir une liaison aérienne directe pour faciliter les échanges commerciaux et le déplacement des personnes.
Une fois la ligne directe mise en place, il s’en suivra la réduction du délai du vol à 2 heures contre 6 heures actuellement du fait des escales. L’ambassadrice de l’Autriche à Alger a incité les hommes d’affaires et entrepreneurs de son pays à saisir ’’des opportunités’’ offertes par le marché algérien.
Dans ce cadre, le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Tahar Khellil, a fait savoir qu’il y a des améliorations constantes dans les relations entre l’Algérie et l’Autriche dans la mesure où les relations économiques entre les deux pays avancent dans le bon sens. Pour lui, l’objectif de ces missions économiques étrangères en Algérie vise la création d’emplois et le transfert de technologie sur la base « des conditions attractives » du marché algérien. Ceci explique la présence d’une vingtaine d’entreprises autrichiennes qui ont entamé samedi dernier une visite de prospection de trois jours en Algérie. Leur objectif consiste à mettre en exécution les accords de partenariat avec d’autres entreprises du pays. Les secteurs du bâtiment, de l’énergie, de l’agroalimentaire et des solutions pour la téléphonie mobile sont dans leur ligne de mire.
Selon l’ambassade d’Autriche, en 2012, le volume des échanges entre l’Algérie et l’Autriche avoisinait les 650 millions de dollar. Le domaine du transport aérien est régi jusqu’à lors par l’accord de 1991 que les deux parties considèrent comme obsolète par rapport aux réalités et exigences actuelles.