Algérie : Coopération économique avec les USA
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a reporté sa visite en Algérie qui était prévue pour le début du mois courant. Elle devait s’articuler sur le partenariat entre les deux pays, particulièrement sur le volet économique où les opportunités ne manquent pas.
Les possibilités sont en effet nombreuses entre les Etats-Unis, première puissance économiques mondiale avec son PIB estimé par le FMI cette année à 16 238 milliards de dollars. Et pas seulement dans le domaine des hydrocarbures qui représentent la première richesse de l’Algérie. La présence d’importantes sociétés américaines offre à l’Algérie la possibilité d’acquérir du savoir-faire technique et managérial. Les domaines des nouvelles technologies, de l’industrie, des services, de l’agriculture ou encore de la formation sont autant de niches de coopération possibles. Le groupe américain General Electric l’a bien compris. Tout d’abord, il a conclu cette année un partenariat avec le groupe algérien Sonelgaz pour la création d’un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz en Algérie.
La production devrait commencer en 2017 et tourner entre six et dix turbines à gaz par an d’une puissance de 2 000 Mégawatts. General Electric a également remporté un marché d’un montant de 2.2 milliards de dollars pour la fourniture de turbines à gaz et à vapeur d’une capacité de 8 400 Mégawatt destinées à équiper les six centrales électriques que l’Algérie prévoit de construire d’ici 2017.
Dans l’autre sens, la dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures réduit ses possibilités d’exportations vers les Etats-Unis. Ces derniers importent de moins en moins de pétrole. Leur consommation a été réduite par la crise économique et la hausse des prix des carburants qui a poussé les Américains à se tourner vers des véhicules plus économiques.