Rapprochement entre Euronext Paris et les places financières algérienne et tunisienne
Les places financières algérienne et tunisienne ont chacune signé mardi un protocole d’accord de coopération avec Euronext Paris, considéré comme un opérateur boursier majeur dans la zone euro.
La Bourse d’Alger a publié un communiqué concernant la signature à son siège à Alger d’un protocole d’accord avec Euronext Paris au cours d’une cérémonie présidée par le ministre algérien des Finances Karim Djoudi. Il comprend l’organisation de séminaires et de formations professionnelles qui cibleront plusieurs métiers du secteur de la finance. Des tables rondes et des conférences serviront à leurs promotions mutuelles.
Dans le même cadre, Tunis annonçait la signature d’une nouvelle convention avec la même institution financière parisienne qui doit notamment, d’ici 2016, permettre au marché tunisien de se doter de la dernière technologie de cotation électronique par la migration vers la plateforme UTP-Hybrid (Universal Trading Plateform – Hybrid). Celle-ci permet de gérer des marchés comptant et de dérivés, en vue de gérer plusieurs modèles de marché et classes d’actifs. Cette technologie de cotation visant l’amélioration de son attractivité sur le plan régional, est déjà utilisée par Amman, Beirut et Muiscat, trois autres bourses arabes avec lesquelles la Bourse de Tunis est également associée.
La Bourse d’Alger en est encore à des balbutiements avec seulement au compteur quatre entreprises cotées. Le marché financier algérien ne contribue pratiquement pas au financement de l’économie du pays, mais laisse la tâche aux banques.
La Bourse de Tunis a pour sa part d’autres besoins parmi lesquels la création de nouveaux marchés et de nouveaux instruments financiers. La création d’un nouveau marché de produits dérivés devrait permettre aux investisseurs de se couvrir contre différents risques du marché.