Tunisie : Pressions syndicale et populaire sur les autorités publiques.
Le projet « Gaz du Sud » échauffe encore les esprits en Tunisie. En effet, l’Union régionale du travail (UGTT)de Tataouine a brandi la grève de trois jours, à compter du lundi 28 avril prochain, comme arme pour faire pression sur le gouvernement en vue d’obtenir un accord global sur le sujet.
Cette décision, qui intervient après la période de grève observée par la population locale la semaine dernière, a été perçue par les autorités comme une nouvelle tempête à calmer en faveur de la paix sociale dans la région et dans tout le pays.
Les revendications des syndicats et des populations et ont toutes leur importance, dans la mesure où l’exploitation de cette ressource gazière causera, certainement,des dommages à l’environnement et à sa population.
Pour pallier cette réalité, le gouvernement s’est voulu rassurant à l’égard de Tataouine en promettant de veiller à ce que cette activité favorise, non seulement le développement de l’environnement, mais également une amélioration des conditions de vie des occupants de cette zone. Située au Sud-est de la Tunisie elle est connue pour la richesse de son sous-sol et fait l’objet du choix du ministère de l’Industrie dans le cadre de la stratégie de l’Etat tunisien en vue de diversifier ses sources d’approvisionnement en énergie.
Loin de faire l’unanimité, ce choix est pourtant déterminant dans l’avenir énergétique du pays. En effet, les besoins en la matière sont énormes sur le plan national et les pouvoirs publics peinent à les satisfaire. Ces derniers devront coopérer avec les syndicats et les populations locales de la région ,afin de solutionner efficacement les difficultés qui entourent le projet « Gaz du Sud ».