Tunisie : Nécessité de moyens pour déjouer les attaques extérieures.
Suite aux attentats déjoués le week-end à la frontière tunisienne avec la Libye, le chef du gouvernement tunisien a, dans un communiqué, rassuré la population sur les capacités de son pays à faire face à ce type de défis. Selon lui, l’armée tunisienne est suffisamment équipée et préparée pour accomplir de telles tâches.
Outre cette force sécuritaire, le concours de la population à la réalisation de cet objectif s’avère précieux dans la mesure où son action, particulièrement son témoignage, aide à renseigner sur les groupes qui opèrent sur le territoire national.
Même si tout semble être au point sur le plan humain, le volet économique fait encore défaut à la Tunisie. En effet, depuis le déclenchement des mouvements de protestation qui ont entraîné la chute du régime Ben Ali, l’Etat tunisien a rencontré d’énormes difficultés sur le plan de ses finances à telle enseigne qu’il a développé des politiques visant à encourager les investisseurs nationaux et internationaux à contribuer au progrès du pays.
Pour l’heure, les autorités sont en discussion avec la Banque Africaine de Développement (BAD) pour avoir un accès facile aux emprunts qui pourra alléger le fonctionnement de l’administration centrale.
Sur le plan politique, le pouvoir en place déploie des efforts pour aboutir au processus de la paix et de la réconciliation nationale. C’est ainsi que le 25 mars 2013, le Président tunisien, Moncef Marzouki, a accordé une interview à Al Jazeera,au cours de laquelle il met en garde ses opposants, leur déclarant que « si un jour ils réussissaient à prendre le pouvoir, ils connaîtraient une grande révolution, plus importante que la première ». Le régime en place est largement acquis à la cause de la stabilité au point de manifester une tolérance zéro à l’égard du terrorisme.