Maroc : Des projets réalisés en dépit des pressions exercées.
De sources concordantes, le Maroc est actuellement pris entre deux positions diamétralement opposées. Il connaît des pressions avec certains de ses partenaires et, avec d’autres, il conclut plutôt de bonnes affaires. Le désaccord entre le Royaume et Bruxelles ainsi que les dissensions entre l’exécutif et le secteur de l’audiovisuel, constituent une entrave au développement socio-économique de ce pays.
Pour l’Etat marocain, l’impératif est clair : Bruxelles doit assumer ses responsabilités et l’audiovisuel doit plutôt s’atteler à la promotion des valeurs sociales et non contribuer à la dépravation des mœurs.
En rappel, l’adoption d’une nouvelle politique agricole prévue par Bruxelles n’arrange en rien les intérêts de ce pays maghrébin. Cette décision provoque non seulement un manque de visibilité pour les acteurs marocains du domaine, mais également jette un voile sur les fondamentaux et l’avenir des rapports entre les deux partenaires.
Quant aux avancées du pays, on peut relever le prêt en 2012, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) au Maroc en vue de servir l’intérêt de ce dernier.
Il y a également le rachat par Maroc Télécom des filiales d’Etisalat sur le continent africain, une stratégie d’expansion qui contribue à améliorer l’image intérieure et extérieure du Royaume. De même, la nouvelle offre de l’opérateur Inwi garantit aux habitants de Casablanca un meilleur accès à la connexion internet. En clair, les différents usagers de ce réseau bénéficient désormais d’une connexion sans fil à haut débit et en plein air.
Le Royaume chérifien progresse, en dépit des obstacles auxquels il fait face et prépare, en collaboration avec la BERD, la « stratégie pays ».