Côte d’Ivoire: Vers la dissolution des entreprises publiques «budgétivores»
Lors du premier conseil des ministres de l’année 2015, tenu hier mercredi 07 janvier, le gouvernement ivoirien a fait part de sa volonté de dissoudre certaines entreprises publiques.
Dans l’optique de mieux redistribuer les ressources dont dispose la Côte d’Ivoire, afin de les affecter vers des secteurs porteurs, des sociétés d’état vont bientôt être dissoutes.
Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a fait l’annonce de la dissolution prochaine de certaines entreprises publiques ivoiriennes tout en promettant que des textes seront pris très rapidement à cet effet.
Les entreprises publiques qui sont dans le viseur du gouvernement de la coté d’ivoire sont celles «qui n’ont plus leur raison d’être et qui sont budgétivores » a déclaré Mr Ouattara.
L’un des objectifs de cette dissolution programmée est la mobilisation des ressources pour lutter contre la pauvreté et booster le développement du pays de Houphouët Boigny. « Pour que les ressources dégagées puissent être consacrées à l’amélioration des conditions sociales de nos concitoyens », a souligné le Président ivoirien.
Sans pour autant donner la liste des entreprises publiques visées, le ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication. Et Porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a indiqué que cette dissolution se fera « au cas par cas ».
La réaffectation des ressources pour soulager les populations ivoirienne fait partie du plan d’action d’Alassane Ouattara. «Nous avons commencé cet exercice depuis 2014 » a laissé entendre Bruno Koné.
Au nombre des priorités fixées par le gouvernement ivoirien en 2015, figurent la stabilité macro-économique et la consolidation d’une croissance forte, durable et inclusive.
Dans le communiqué ayant sanctionné ce conseil des ministres, il est stipulé que l’activité gouvernementale se concentrera particulièrement en 2015 autour des secteurs sociaux.
Au programme, la poursuite des grands chantiers d’infrastructures, l’assainissement du cadre de vie des populations, l’accélération du programme de décentralisation des universités, la création d’emplois et la réduction du chômage des jeunes, la livraison de logements sociaux, la lutte contre la pauvreté et la vie chère, le soutien aux activités économiques et commerciales des femmes et la promotion du genre féminin.