Burkina Faso : Le secteur minier fait parti des priorités

Burkina Faso : Le secteur minier fait parti des priorités

L’année 2015  est une année non seulement très politique pour le Burkina Faso compte tenu des élections qui doivent se tenir dans le courant du mois de Novembre, mais elle s’annonce aussi comme une année de grands chantiers économiques.

secteur minier BF

Le Burkina Faso étant le 4ème pays minier d’Afrique derrière l’Afrique du sud, le Ghana et le Mali, le secteur minier constitue 20 % des recettes fiscales du pays. Fort du poids non négligeable du secteur minier dans l’économie du Faso, il constitue l’une des priorités.  Ainsi le pays a enregistré en 2014, 986 autorisations et titres miniers valides.

En cette année 2015, le nouveau code minier devrait également être adopté par le parlement de transition, avant la fin du 1er semestre. Actuellement au Burkina Faso, 8 mines industrielles d’or sont en production ainsi qu’une mine de zinc. De nombreux projets de recherche géologique et minière sont en cours ainsi que la construction de 5 nouvelles mines à Karma, au nord du pays, à Houndé et Niankorodougou à l’ouest, et à Batié dans le sud.

A Ouagadougou, les grands défis sont relatifs à la lutte contre la corruption, la répartition égale des richesses, la réduction du chômage et le financement des initiatives des jeunes et des femmes. Ce qui préoccupe plus le gouvernement de la transition c’est sa capacité à poursuivre et achever les grands chantiers économiques.

Il s’agit de la réhabilitation du chemin de fer Ouagadougou-Kaya-Tambao, en vue d’exploiter le manganèse de Tambao, la mise en place du Pôle de Croissance du Sahel (PCS), de la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso. Autre challenge de Michel Kafando et de son équipe, c’est la mobilisation des ressources extérieures pour le financement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) du Burkina Faso et l’élaboration de son cycle II.

Dans le cadre de son programme de coopération, la Banque Africaine de Développement (BAD), s’est déjà engagée à appuyer le pays avec un montant de 80 millions de dollars. Ce financement servira à soutenir  différentes initiatives de développement.

Aliste Flandrain

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