26 Millions F CFA de la Chine aux réfugiés nigérians
La République populaire de la Chine apporte un appui conséquent aux réfugiés nigérians en terre nigérienne. Près de 100.000 réfugiés devront en être bénéficiaires.
C’est un total de 50.000 dollars US soit environ 26 millions de Francs CFA qui ont été offerts par la République populaire de Chine au gouvernement nigérien. La bagatelle somme a été remise par l’entremise de la Croix Rouge chinoise.
Le chèque de la Croix rouge chinoise a été reçu par le Premier ministre nigérien, Chef du gouvernement, Brigri Rafini. Les bénéficiaires de cette aide sont les réfugiés nigérians se trouvant dans la région de Diffa. Ceux-ci ont payé le prix fort des exactions commises par les membres de la secte islamique Boko Haram au Nigéria.
Pour Niamey, il est important que la communauté internationale écoute le cri de détresse de ces réfugiés et de leur venir en aide. L’exécutif nigérien a donc lancé ce qu’il dénomme « Appel de Djiffa » en faveur de ces réfugiés afin de pouvoir contenir le flux sans cesse croissant des personnes fuyant les atrocités du groupe terroriste Boko Haram.
Il faut souligner que le Niger accueille environ 100.000 réfugiés nigérians. En 2014, au moins 45.000 réfugiés nigérians ont reçu de l’aide alimentaire. Les réfugiés sont beaucoup plus concentrés dans les communes de Bosso, notamment sur les îles du lac Tchad, de Diffa, Gueskérou, Chétimari, Kabléwa et N’Guigmi.
Dans la région de Diffa en particulier, la présence des déplacés et la précarité des conditions de vie accroissent les risques sanitaires liés à la propagation de maladies à fort potentiel épidémique. Le CICR a financé une campagne de vaccination contre la rougeole dans le département de Bosso (Bandi, Baroua, Bosso, Dagaya et Toumour), où séjourne une grande partie des déplacés. Au total, près de 30 000 enfants de 9 mois à 14 ans ont été immunisés contre la rougeole dont une majorité d’enfants issus de familles de déplacées.
Au Nigéria, la secte islamique Boko Haram sème la terreur et ceci n’est pas sans répercussion sur les pays frontaliers.