L’Egypte révise son code d’investissement
Le sommet économique se teindra du 13 au 15 mars à Charm el-Cheikh en Egypte. Mais , le ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, Mounir Fakhry Abdel Nour (Photo), a assuré le lundi 19 janvier qu’une nouvelle loi sur les investissements sera finalisée avant cette date. C’est une annonce qui a été faite au cours d’un entretien avec le chef de la délégation de l’Union européenne en Egypte James Moran.
Le diplomate européen, lui a souligné le rôle principal qu’a joué l’Egypte dans l’amélioration du système d’échange multilatéral entre les pays émergents et les pays africains. Mr Moran est revenu sur la nécessité de tirer profit des accords et programmes réalisés pour accroître les relations entre l’Egypte et les pays de l’Union européenne notamment dans le domaine de l’assistance technique.
Lors de la conférence des Associations d’entreprises Grande Bretagne-Egypte (BEBA) tenue au Caire en décembre dernier, le premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab a déclaré que « Le gouvernement a révisé une série de nouvelles lois portant sur l’investissement dont une garantira plus de flexibilité grâce à la création d’un système d’investissement à « guichet unique », en plus d’une autre loi sur la protection des investisseurs ».
Le chef du gouvernement égyptien a également précisé que le Sommet économique verra le lancement du Programme d’investissement qui s’étendra sur quatre ans et mettra en évidence les opportunités d’investissement en Egypte.
Pour créer un environnement favorable aux affaires, le gouvernement égyptien a entrepris en novembre dernier de réformer son code des investissements, sous l’autorité de la General Authority For Investments (GAFI), pour plus d’équité et de transparence.
La GAFI, faut-il le rappeler est l’agence gouvernementale chargée de la promotion des investissements en Égypte. Elle assiste les investisseurs dans l’ensemble de leurs démarches administratives. Le pays des pharaons garantit à toute personne physique ou morale de nationalité égyptienne ou non, la liberté de s’établir sur son sol. En Egypte, la prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise locale est autorisée.