FMI : Le Maroc a encore du chemin à faire pour une croissance soutenue

FMI : Le Maroc a encore du chemin à faire pour une croissance soutenue

nicolas-blancher-fmiLe progrès réalisé par le Maroc au niveau de la maîtrise du déficit budgétaire et de la diversification de l’économie a renforcé sa résilience, néanmoins,  il lui reste beaucoup de chemin à faire pour atteindre une croissance plus élevée, soutenue et mieux partagée, a déclaré jeudi, un expert du Fonds Monétaire International.

Dans ses conclusions rendues publiques ce 1er décembre à Rabat, par le chef de la mission de consultation du FMI, Nicolas Blancher aux termes de ses consultations avec les autorités marocaines a souligné qu’«au cours de ces dernières années, l’économie marocaine a bénéficié de la poursuite d’une politique de gestion macroéconomique prudente, de réformes structurelles ainsi que de l’évolution favorable des prix du pétrole».

«Certes, d’importantes réformes structurelles sont entamées et le nécessaire a-t-il recommandé, est d’en accélérer la mise en œuvre pour accroitre les gains en productivité, les créations d’emplois et le potentiel de croissance de l’économie ».

Dans son rapport de mission, la délégation du FMI, a rappelé que le chômage surtout celui des jeunes reste élevé. Pour Blancher, il est également nécessaire d’améliorer la qualité du système éducatif, le fonctionnement du marché du travail et le taux d’activité des jeunes.

Pour cette année, le FMI table sur une croissance marocaine qui varie entre 1,5 et 2% en raison d’une mauvaise campagne céréalière et de la relative faiblesse de l’activité non agricole.

Pendant ce temps, le conseil des administrateurs du groupe de la Banque mondiale, a approuvé trois prêts pour le Maroc, pour un montant total de 600 millions de dollars.

Le plus important qui porte sur 450 millions USD, est destiné à l’appui des politiques de développement pour le marché financier. Quant aux deux autres prêts, l’un concerne le ciblage pour les programmes sociaux et les subventions.

La Banque mondiale envisage en effet d’accorder au Maroc un prêt de 100 millions de dollars pour financer la constitution d’un système d’identification unique des personnes physiques permettant, notamment, un meilleur ciblage pour la protection sociale. L’autre est destiné à financer le fonds capital-risque Innov Invest (50 millions).

Martin Levalois

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