APE : La décision finale de L’Afrique centrale en juin

APE : La décision finale de L’Afrique centrale en juin

apeLes pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui étaient réunis ce mercredi à Douala au Cameroun, ont annoncé d’apporter en juin prochain une réponse définitive sur les Accords de partenariat économique (APE)  avec l’Union européenne.

Lors de la 38ème session, le Comité de pilotage a indiqué que les prochaines semaines seront décisives. « Après Douala, la série des travaux d’experts va se poursuivre en avril prochain à Brazzaville, au Congo, puis en mai 2016 à Sao Tomé avant le conclave des ministres pour fixer les termes de l’accord » avec l’UE, lit-on dans le communiqué ayant sanctionné cette session.

« Tout laisse croire que le Cameroun devra jouer un rôle important dans les trois assises décisives avant la réunion des ministres de l’Afrique centrale en juin prochain », a déclaré  Pascal Youbi-Lagha, commissaire du département du Marché commun à la Commission de la CEMAC, président du Comité régional de coordination des négociations APE.

Le choix qui Cameroun s’est imposé car parmi les six pays membres de la CEMAC, plus Sao Tomé et Principe et la République démocratique du Congo, le Cameroun est le seul pays à disposer « d’un accord d’étape », relève Pascal Youbi-Lagha.

Il souligne que les experts de la région ont notamment travaillé sur les instruments d’échange, sur la base des orientations du comité ministériel des négociations APE, au terme des assises de février dernier à Libreville au Gabon, dont les orientations étaient liées au commerce des marchandises, au projet du texte de l’accord.

La série de réunions des experts et la rencontre des ministres, annoncée à la prérogative de parvenir à un document final à présenter à la partie en face.

Selon le président du Comité régional de coordination des négociations APE le document final doit être prêt avant l’entrée en vigueur, le 4 août 2016, de l’accord d’étape signé entre le Cameroun et l’Union européenne qui semble vouloir considérer l’accord d’étape de l’Etat camerounais comme un document de référence pour des échanges avec la région de la CEMAC.

Agnès Molitor

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