L’OPEP table sur une solide demande de pétrole en 2017

L’OPEP table sur une solide demande de pétrole en 2017

mohammed-sanusi-barkindoL’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) table, à l’instar de cette année, sur une solide demande de pétrole en 2017, a déclaré lundi le secrétaire général de l’organisation, Mohammed Sanusi Barkindo.

En dépit de l’accord de réduction de sa production conclu la semaine dernière à Vienne, pour tenter de faire remonter les cours de l’or noir, l’OPEP estime que la demande sera au rendez-vous l’année prochaine. «L’Asie aurait un grand rôle à jouer dans la croissance de la demande», a indiqué Barkindo.

« Nous estimons que la croissance l’année prochaine sera aussi robuste que cette année, aux alentours de 1,2 million de barils», a-t-il assuré, ajoutant que cette demande «pourrait même être plus élevée, on ne sait jamais. Si elle est plus forte, alors les pays producteurs ont le droit d’augmenter leurs pompages afin de répondre à la demande des pays comme l’Inde».

«Pour l’Inde seule, la demande devrait augmenter à plus de 10 millions de barils par jour (bpj) d’ici 2040, contre 4,1 millions de bpj actuellement », a précisé Barkindo. Au niveau mondial, l’OPEP estime que la demande mondiale devrait augmenter de 17 millions de bpj à avoisiner les 110 millions de bpj d’ici 2040.

L’OPEP a conclu la semaine dernière le premier accord de réduction de sa production depuis 2008. Cet engagement doit se traduire par une diminution des extractions d’environ 1,2 million de bpj, à partir de janvier prochain. L’organisation espère que les pays non-membres de l’OPEP, notamment la Russie, réduiront leur production de 600.000 bpj.

Barkindo a annoncé par ailleurs que l’OPEP avait invité les pays producteurs non membres notamment la Russie, la Colombie, le Congo, l’Egypte, le Bahreïn et Brunei à se réunir le 10 décembre à Vienne pour finaliser les discutions sur leur contribution.

«Nous voulons que le niveau des stocks se situe à la moyenne des cinq dernières années, ni plus ni moins », a-t-il fait noter.  Les prix ont remonté depuis l’annonce de l’accord de Vienne. Le baril de Brent a dépassé lundi, les 55 dollars, son plus haut niveau en 16 mois.

Aliste Flandrain

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