Agriculture : L’Etat marocain met environ 2.250 hectare à la disposition du privé

Agriculture : L’Etat marocain met environ 2.250 hectare à la disposition du privé

L’Etat marocain s’apprête à mettre à la disposition du secteur privé environ 2.250 hectares, dans le cadre d’un partenariat public/privé (PPP) dans le secteur agricole.

L’Agence pour le développement agricole (ADA) vient de lancer deux appels d’offres pour l’exploitation de 2.247,21 hectares de terres agricoles. Au total, l’opération consistera en 63 projets répartis sur tout le territoire du royaume chérifien.

Le premier porte sur trois projets couvrant une superficie de pas moins de 541,76 hectares, qui seront exécutés dans les régions de Marrakech-Safi, de Béni Mellal-Khénifra et de Souss-Massa.

Quant au second appel d’offres, il concerne 60 projets sur une superficie de 1.705,45 ha. Les projets sont répartis sur 9 régions, dont Fès-Meknès (18 projets), l’Oriental (10 projets), Casablanca-Settat (7 projets) et Darâa-Tafilalet (3 projets).

Selon l’ADA, l’opération de PPP autour des terres agricoles domaniales propriété de l’Etat, consiste en la location de longue durée (17 à 40 ans selon le type de projet) de ces terrains au profit de promoteurs privés qui s’engagent, dans un cadre contractuel avec l’État, à entreprendre des projets d’investissement agricoles permettant une «bonne» valorisation de ces terres tout en créant de l’emploi en milieu rural.

Depuis leur lancement jusqu’à fin 2015, les opérations PPP ont porté sur une superficie de 111.000 hectares dédiés à 835 projets.

Les investissements engagés dans ces projets sont estimés à fin 2015, à près de 14 milliards de dirhams contre 15,2 milliards prévus à la même date, dégageant ainsi un taux de réalisation très satisfaisant par rapport aux engagements des partenaires, soit 92%.

«L’opération de partenariat a constitué un levier important pour l’extension du système d’irrigation avec l’équipement de 37.500 ha en irrigation localisée et la mise en place de l’infrastructure hydro-agricole nécessaire notamment les bassins d’accumulation d’eau dont le nombre s’élève à 315», affirme l’ADA.

«Les projets de partenariat font l’objet d’un suivi régulier par l’Agence et bénéficient d’un accompagnement de proximité afin de permettre aux partenaires de dépasser les contraintes rencontrées lors de la mise en œuvre de leurs projets», indique l’institution.

Aliste Flandrain

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