Une conférence au Caire pour booster les investissements dans le bassin méditerranéen
Booster les investissements au Maroc, en Tunisie, en Égypte, en Jordanie et au Liban, c’est l’objectif d’une conférence internationale qui se tient ce mercredi 13 septembre au Caire, en Egypte sous le thème :«Relance des investissements dans le bassin méditerranéen»
La conférence est organisée par la Banque européenne d’investissement (BEI) en partenariat avec l’Union pour la Méditerranée, avec la participation d’acteurs des secteurs public et privé marocains, dont Bank Al-Maghrib, Attijariwafa bank et l’Agence Spéciale Tanger Méditerranée.
Le renforcement de la croissance et de la résilience économiques du bassin méditerranéen passe par la modernisation et l’essor des infrastructures sociales et économiques, ainsi que par la dynamisation du développement du secteur privé, a fait noter la BEI.
Au cours des travaux, il sera procédé à l’examen des défis et des obstacles auxquels la région méditerranéenne doit faire face, en mettant l’accent sur la relance des investissements publics et privés. Cette relance des investissements doit pouvoir soutenir la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes, et aussi améliorer le niveau de vie de la population.
Trois sessions sont au programme de cette conférence. La première permettra de dresser un bilan macroéconomique, en s’intéressant plus précisément aux évolutions économiques actuelles et aux vecteurs potentiels de croissance dans le bassin méditerranéen.
La deuxième session sera consacrée à l’accès des PME et des micro-entrepreneurs aux financements, qui constituent l’épine dorsale des économies méditerranéennes et le moteur de la croissance économique et de l’emploi. La dernière session permettra de se pencher sur le rôle décisif des investissements pour promouvoir l’innovation et la compétitivité des entreprises locales à l’échelle internationale.
Selon les organisateurs, la conférence sera également marquée par la présence de plusieurs institutions financières internationales, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ainsi que des chefs d’entreprise, décideurs, représentants d’État, jeunes pousses, établissements de micro-finance, centres de recherche, universités, chambres de commerce et associations professionnelles du bassin méditerranéen.