l’accès à l’eau, l’assainissement et l’électricité, les défis de l’afrique
La responsable du Bureau Afrique de l’Ouest et du centre du fonds de conseil en infrastructure public-privé (PPIAF), Fatouma Touré Ibrahima, a expliqué ce jeudi 07 mai 2015, aux participants du forum international sur le financement des projets de type partenariat public privé (PPP), les principales activités que mène sa structure en Afrique.
Pour pouvoir lutter efficacement contre la pauvreté, l’Afrique subsaharienne a de sérieux défis à relever a conseillé, Mme Touré ; « C’est à peu près 58% de la population qui a accès à l’eau, 26% à l’électricité et 31% aux services d’assainissement », a-t-elle fait remarquer.
Si les PPP constituent une opportunité pour combler ce gap en matière d’infrastructures, ils requièrent un engagement politique fort, un environnement propice, un renforcement des capacités des personnes chargées d’exécuter les projets et une transparence des procédures de passation de marché, estime Fatouma Touré Ibrahima.
Revenant sur les activités du PPIAF, sa responsable a indiqué que les formes d’appui de son institution sont diverses. «On essaie d’appuyer les gouvernements à travers des appuis techniques, la définition et le développement de stratégies, la définition et la mise en œuvre des réformes légales, le renforcement de capacités à travers des formations etc », a-t-elle dit.
Elle a ajouté que leurs actions vont de « l’évaluation rapide des besoins au programme de renforcement des capacités, en passant par une revue des réformes dans les secteurs clés, une évaluation des secteurs prioritaires et viables ainsi que des études de préfaisabilité ».
Créé en 1999 par la Banque mondiale, le Japon et la Grande Bretagne, le PPIAF est aujourd’hui appuyé par 15 bailleurs de fonds. Depuis 16 ans, ce fonds a bénéficié de 300 millions de dollars et en 2014 ce sont 17 millions qui ont été approuvés dont 46% sont allés à l’Afrique subsaharienne.
Administré par la Banque mondiale, le fonds de conseil en infrastructure public-privé, a notamment pour mission d’aider à lutter contre la pauvreté et d’assurer un développement durable en facilitant la participation du secteur privé dans les infrastructures.