Burkina Faso/Coton : Le BIO au côté de l’OGM
La production du coton Bio au Burkina Faso a pris de grande proportion au point où le pays est passé en pôle position en Afrique de l’Ouest et en seconde place au niveau continental après la Tanzanie.
Même si le Burkina est le seul pays ouest-africain à cultiver du coton OGM, il soutient aussi les producteurs de coton qui s’investissent dans la culture biologique.
Soutenue par des liens à long terme entre les producteurs et la chaîne d’approvisionnement (accord entre l’Union nationale des producteurs de coton et la marque américaine Victoria Secret), la production burkinabè a cru de 53%, avec un rendement de 867 tonnes enregistrées lors de la compagne cotonnière 2013/14. Durant la même campagne, la production africaine s’est élevée à 5899 tonnes, en hausse de 14% par rapport à 2012/13. Avec 3 752 tonnes, la Tanzanie demeure le premier producteur africain (63,6% de la production totale), en hausse de 11%, et avec des rendements les plus élevés (317 kilos/hectare).
Elle est suivie par le Burkina Faso (14,7%), l’Ouganda (11,9%), le Bénin (7,2%), le Mali (2,2%), le Sénégal (0,4%) et Madagascar (0,1%). Alors que Madagascar est devenue en 2013/14 le septième producteur africain de coton bio, l’Éthiopie devrait très bientôt rejoindre le club, quelque 4 600 hectares de terre étant en reconversion.
Le Burkina Faso est un grand pays producteur de coton (toutes variétés confondues) et le premier exportateur de cette culture de rente en Afrique. La production du coton occupe une place importante dans le tissu économique burkinabè, et assure l’emploi de 60 % de la main d’œuvre agricole du pays.