L’Afrique appelée à une planification rigoureuse
Cotonou, la capitale économique du Bénin abrite à partir de ce mardi 07 juillet 2015, une rencontre internationale sur l’importance de la Révolution des données sur la planification du développement en Afrique.
La rencontre est organisée par la Division pour le renforcement des capacités de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Centre africain pour la statistique (ACS).
C’est un dialogue de haut niveau qui permettra « de discuter et d’identifier les stratégies, instruments et mécanismes à adopter par les Etats pour promouvoir la prise de décisions fondées, grâce à l’intégration des recommandations du Consensus de données en Afrique dans les processus de planification nationaux », indique un communiqué de presse de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA).
La réunion de Cotonou, poursuit le communiqué, offrira également une plate-forme aux participants afin qu’ils puissent partager leurs connaissances sur les implications politiques de la Révolution de données à la planification nationale.
« Même si le continent africain a enregistré, ces dix dernières années, des progrès économiques remarquables, notamment une croissance économique soutenable, dont le taux moyen sera de 5,8 et 6% en 2014 et en 2015, beaucoup de défis se dressent sur le chemin de développement du continent », fait remarquer la CEA.
Comme défis cette commission pointe en premier lieu, la durabilité des bons résultats de croissance évoqués plus haut. Ensuite poursuit le texte, « la diversification de l’économie qui soit dégagée des produits primaires et tournée vers le secteur de l’industrie manufacturière, constitue toujours une grande préoccupation des décideurs africains au regard du programme de transformation structurelle ».
En troisième lieu, la question de la croissance qui doit être inclusive, pour éviter de marginaliser des couches importantes de la population, en particulier les femmes et les jeunes, ajoute le communiqué.
Devant ces constats, il est proposé aux Etats africains d’effectuer une planification rigoureuse et mettre en place des politiques qui influent sur la croissance et permettent de réduire la pauvreté grâce à la création d‘emplois, ce qui passe par la transformation structurelle de leur économie.